Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et le CDP… Les confidences d’Eddie Komboïgo

Ses relations avec l’ancien chef de l’État en exil en Côte d’Ivoire, sa passion pour le foot et les chiens, le renouveau du CDP… Le chef de file de l’opposition burkinabè se livre comme il ne l’avait jamais fait.

Eddie Komboigo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). © Sophie Garcia pour JA

Eddie Komboigo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). © Sophie Garcia pour JA

Aïssatou Diallo.

Publié le 4 mai 2021 Lecture : 8 minutes.

« De quoi voulez-vous parler ? Tout a déjà été écrit sur moi. Il n’y a rien de plus à raconter… », prévient Eddie Komboïgo. Adossé à un canapé planté au beau milieu du hall d’un hôtel parisien, ce 2 avril, le chef de file de l’opposition burkinabè a l’air las. Il fait un court séjour dans la capitale française « pour affaires ». À deux jours de Pâques, ce fervent catholique préférerait sans doute préparer la fête à Ouagadougou que de répondre à des questions de journalistes, dont il se méfie.

Expert-comptable entré en politique, élu patron du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) en mai 2015, quelques mois après le départ de l’ancien président Blaise Compaoré, Komboïgo est un homme secret. Certes, il s’est construit une image de self-made-man et n’hésite pas à afficher sa réussite. Mais presque rien ne filtre de sa vie personnelle. Pourtant, au fil de l’entretien, il se détend, puis se livre peu à peu.

J’ai été veilleur de nuit, surveillant puis professeur dans un lycée de la banlieue parisienne…

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