De Dakar à Saint-Etienne

Publié le 13 juillet 2005 Lecture : 1 minute.

«Femme nue, femme noire Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’Éternel Avant que le destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.»
Ce court extrait final d’un des plus célèbres poèmes de Léopold Sédar Senghor symbolise l’hommage qu’a voulu rendre la ville française de Saint-Étienne au défunt poète et président du Sénégal. Dans le cadre des Transurbaines, une fête dédiée à l’évolution et la transformation urbaine, le 17 juin dernier, elle a baptisé « Jardin Léopold-Sédar-Senghor» l’un de ses plus beaux espaces verts. Désireux de faire un clin d’oeil à la Biennale d’art contemporain « Dak’Art » et à la Biennale de design de Saint-Étienne, le sénateur-maire de la ville, Michel Thiollière, a fait appel au sculpteur sénégalais Ndary Lo, lauréat du prix Léopold-Sédar-Senghor de la Biennale de Dakar 2002, pour illustrer ce pont désormais tendu entre les deux villes. Le jeune plasticien a donc créé une oeuvre originale, réalisée, comme à son habitude, à partir de matériaux ferreux de récupération. Le résultat: ces trois silhouettes, élancées et majestueuses, qui ornent désormais le jardin.

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