Moody’s maintient la note du Maroc… avec des perspectives négatives

Moody’s a confirmé la note Ba1 attribuée au Maroc, tout en l’accompagnant de perspectives négatives. L’agence de notation pointe notamment du doigt les rigidités de l’économie marocaine et les pressions inflationnistes.

L’agence de notation Moody’s est basée à New York. © AFP

L’agence de notation Moody’s est basée à New York. © AFP

Publié le 13 mars 2014 Lecture : 1 minute.

Verre à moitié vide pour l’économie marocaine, selon Moody’s. Dans son dernier rapport annuel d’analyse de crédit sur le Maroc, l’agence de notation a attribué la note Ba1 au royaume chérifien, avec des perspectives négatives.

L’agence estime que la compétitivité du pays est bridée par « un faible niveau du PIB par habitant et des rigidités structurelles importantes ». Parmi ces dernières, Moody’s relève « la fiable efficacité du marché du travail, l’innovation limitée et l’inadéquation des compétences » qui contraignent le potentiel de croissance des secteurs non primaires. Plus encore, l’agence de notation s’inquiète des équilibres macroéconomiques du pays. Aussi, les « perspectives négatives » couplées au maintien la note du pays « reflètent la détérioration significative des comptes budgétaires et externes ».

la suite après cette publicité

Lire aussi :

La Banque mondiale va prêter 4 milliards de dollars au Maroc

Le Maroc dément avoir des difficultés à financer son Plan solaire

Maroc : en 2014, la croissance ne sera pas dans le pré

la suite après cette publicité

Aussi, les flux d’IDE ont « significativement crû durant l’année écoulée, signe que la stratégie de diversification des exportations du pays vers les secteurs à haute valeur ajoutée commence à porter ses fruits ».

Diversification

la suite après cette publicité

Parmi les signes positifs, l’agence note la réduction du déficit budgétaire à 5,5% du PIB en 2013 « en raison d’une baisse des pressions liées au prix de l’énergie et de l’introduction d’un mécanisme d’indexation du prix du carburant ». Le déficit des comptes courants est quant à lui passé à 8,1% du PIB à la fin de l’année écoulée contre 9,7% en 2012.

Moody’s met néanmoins en garde les autorités quant à l’impact qu’aurait sur la notation du pays un échec du gouvernement « à donner suite à ses promesses de réformes des subventions et du régime public des retraites ».

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires