Le Fonds africain des énergies renouvelables a levé 100 millions de dollars
La Banque africaine de développement annonce que le Fonds africain des énergies renouvelables a levé 100 millions de dollars pour l’année 2013.
Le Fonds africain des énergies renouvelables (AREF) a levé 100 millions de dollars en 2013. Fruit d’un partenariat entre la Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (Saber) et la Banque africaine de développement (BAD), ce fonds est géré par Berkeley Energy, une société spécialisée dans le soutien aux projets d’énergie durable dans les pays émergents.
Projets « verts »
Installé à Nairobi, AREF prévoit de prendre des participations majoritaires dans 12 projets « verts », privilégiant, selon le communiqué publié par la BAD, « les programmes énergétiques indépendants des petites et moyennes entreprises produisant entre 5 et 50 mégawatts et utilisant des énergies renouvelables – hydroélectricité, énergie solaire ou géothermique, gaz résiduaires. AREF investira entre 10 et 30 millions de dollars par projet et pourra chercher des fonds supplémentaires auprès d’autres investisseurs.
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Bientôt incontournables, les énergies renouvelables ?
Sur les 100 millions de dollars récoltés à ce jour, la contribution de la BAD s’élève à 65 millions de dollars, dont 25 millions de dollars de ressources propres à la BAD, 35 millions de dollars octroyés par le Fonds africain des énergies durables pour l’Afrique (Sefa) et 4,5 autres millions par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Parmi les autres contributeurs figurent la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et le bailleurs de fonds néerlandais FMO.
Capital
Cette première clôture à 100 millions de dollars « est une étape qui fait date et qui signifie que du capital-risque est disponible pour des projets d’énergie renouvelable en Afrique subsaharienne », a déclaré Nanno Kleirtep, directeur général du FMO.
Pour Gabriel Negatu, directeur régional de la BAD pour l’Afrique de l’Est, cette étape pourrait n’être qu’un jalon parmi d’autres dans l’expansion du fonds. « Les 200 millions de dollars ne sont qu’un début, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement du fonds, rapporte l’agence Reuters. L’idée est de catalyser les investissements et d’inciter une foule d’autres investisseurs à nous rejoindre. Je peux donc vous assurer que d’ici à quelques années, nous pourrions atteindre un demi-milliard voire un milliard de dollars. »
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