Mali : l’ONU attribue des contrats aux français Thales et Razel-Bec
Le secrétariat général de lONU a attribué de gré à gré plusieurs contrats dune valeur totale de 34,7 millions d’euros aux groupes français Thales et Razel-Bec pour la réalisation de travaux d’infrastructures au Nord-Mali.
Le secrétariat des Nations unies vient d’octroyer plusieurs contrats de gré à gré aux entreprises françaises Thales et Razel-Bec pour la réalisation d’infrastructures au Mali, dans le cadre de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali), rapporte le quotidien économique français Les Échos.
Gré à gré
Ces contrats, dune valeur totale de 34,7 millions d’euros, portent notamment « sur l’extension et la consolidation des pistes d’atterrissage » dans les villes de Kidal et Gao, dans le Nord du pays, occupé pendant près d’un an par la rébellion Touareg et les islamistes d’Ansar Eddine, rapporte le journal économique. Ce dernier indique également que France expertise internationale, un organe lié au ministère français des Affaires étrangères, a défendu l’offre des entreprises françaises auprès des responsables onusiens.
Lire aussi :
Tous les articles de « Jeune Afrique » sur la Minusma
Le Mali de nouveau dans les bonnes grâces des bailleurs de fonds
François Hollande : « Être une entreprise française en Afrique ne donne pas tous les droits »
La France s’est engagée militairement au côté des troupes africaines dès janvier 2012 pour la libération du grand nord malien. Cette opération militaire, dénommée « Serval », a coûté en 2013 plus de 400 millions d’euros, selon les estimations du général Édouard Guillaud, ex-chef d’état major des armées françaises.
Le pays contribue également à hauteur de 48 millions de dollars au budget annuel de 260 millions de dollars dégagé par la Minusma pour la fourniture de biens et de services, rappelle Les Échos.
BTP
Acquise en 2009, par le groupe de BTP français Fayat, la société Razel-Bec est présente en Afrique depuis 1948 et dispose de filiales au Niger, en Algérie, au Cameroun, en Mauritanie et au Mali. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 815 millions d’euros en 2013, a notamment réalisé le projet d’extension et de renforcement de la piste de l’aéroport international de Bamako, en 2012.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan