Mali : l’ONU attribue des contrats aux français Thales et Razel-Bec

Le secrétariat général de lONU a attribué de gré à gré plusieurs contrats dune valeur totale de 34,7 millions d’euros aux groupes français Thales et Razel-Bec pour la réalisation de travaux d’infrastructures au Nord-Mali.

Les contrats portent notamment sur l’extension et la consolidation des pistes d’atterrissage dans les villes de Kidal et de Gao. © AFP

Les contrats portent notamment sur l’extension et la consolidation des pistes d’atterrissage dans les villes de Kidal et de Gao. © AFP

Publié le 13 mars 2014 Lecture : 1 minute.

Le secrétariat des Nations unies vient d’octroyer plusieurs contrats de gré à gré aux entreprises françaises Thales et Razel-Bec pour la réalisation d’infrastructures au Mali, dans le cadre de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali), rapporte le quotidien économique français Les Échos.

Gré à gré

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Ces contrats, dune valeur totale de 34,7 millions d’euros, portent notamment « sur l’extension et la consolidation des pistes d’atterrissage » dans les villes de Kidal et Gao, dans le Nord du pays, occupé pendant près d’un an par la rébellion Touareg et les islamistes d’Ansar Eddine, rapporte le journal économique. Ce dernier indique également que France expertise internationale, un organe lié au ministère français des Affaires étrangères, a défendu l’offre des entreprises françaises auprès des responsables onusiens.

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La France s’est engagée militairement au côté des troupes africaines dès janvier 2012 pour la libération du grand nord malien. Cette opération militaire, dénommée « Serval », a coûté en 2013 plus de 400 millions d’euros, selon les estimations du général Édouard Guillaud, ex-chef d’état major des armées françaises.

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Le pays contribue également à hauteur de 48 millions de dollars au budget annuel de 260 millions de dollars dégagé par la Minusma pour la fourniture de biens et de services, rappelle Les Échos.

BTP

Acquise en 2009, par le groupe de BTP français Fayat, la société Razel-Bec est présente en Afrique depuis 1948 et dispose de filiales au Niger, en Algérie, au Cameroun, en Mauritanie et au Mali. L’entreprise, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 815 millions d’euros en 2013, a notamment réalisé le projet d’extension et de renforcement de la piste de l’aéroport international de Bamako, en 2012.

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