Quand le Maghreb s’éveillera
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La capitale mauritanienne a accueilli, pour la première fois, les 6 et 7 juin, l’assemblée générale de l’Union des banques du Maghreb (UBM). Une centaine de dirigeants et de cadres de banques ont répondu positivement à l’invitation du président de l’Association professionnelle des banques mauritaniennes (APBM), Isselmou Ould Didi Ould Tajedine, patron de la Banque pour le commerce et l’industrie (BCI). Enjeu majeur de cette assemblée, à laquelle participent aussi les banques centrales : comment relancer l’intégration financière des cinq pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) ? Certes, les actions individuelles de telle ou telle banque dans l’espace maghrébin se multiplient, mais il leur manque la cohérence, la célérité et les encouragements politiques au sommet. Il a fallu attendre dix ans pour que la Banque maghrébine d’investissement et de commerce extérieur (BMICE) voie le jour. Et elle n’est pas encore opérationnelle à ce jour. Sa convention a été approuvée en mars 1991, sa ratification a eu lieu en avril 2002, mais son lancement officiel ne date que de mars 2007, avec un siège social à Tunis et un président algérien. À Nouakchott, on a discuté – et ce n’est pas rien – des risques bancaires et des modalités d’application des règles de Bâle II, accord régi par la Banque des règlements internationaux (BRI).
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