En Afrique de l’Ouest, Servair se tourne vers les armées africaines
Devant l’effondrement du transport aérien – et donc des fournitures de repas à bord – la compagnie française très active dans la région (Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso) compte diversifier ses prestations.
Pour Servair, le deuxième trimestre de 2020, marqué par le début de la pandémie, a été « terrible », a confié à The Africa Report/Jeune Afrique son directeur général adjoint pour l’Afrique, Marc Vatel.
Les ventes du spécialiste de la restauration aérienne à bord se sont effondrées de 70 % et la rentabilité a chuté à environ 10 % par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. Le nombre d’employés en Afrique est passé de 3 000 à 1 000 personnes et de nombreux contrats de travail à court terme n’ont pas été renouvelés.
Pour autant, l’entreprise présente dans 17 pays africains où elle réalise 15 % de ses ventes et cotée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan reste optimiste quant aux perspectives à long terme sur le continent. « L’activité va progressivement se rétablir », assure Marc Vatel qui anticipe un retour à des niveaux d’activité normaux pour 2023 ou 2024.
Jusqu’à 50 % d’activité hors aérien
En attendant, la société française, filiale de Gategroup – qui fait actuellement l’objet d’un processus de restructuration devant les tribunaux britanniques – et dont Air France est également un actionnaire de référence, a prévu de diversifier ses activités pour redresser la barre.
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