Où ira Sarkozy ?

Publié le 11 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Le nouveau président français, qui avait déjà fait en sorte, à titre symbolique, qu’une femme (la Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf) soit le premier chef de l’État reçu par lui à l’Élysée – devançant de peu Omar Bongo Ondimba -, étudie avec soin les étapes de son prochain voyage sur le continent, prévu pour la seconde quinzaine de juillet. Si l’Afrique du Sud est considérée comme acquise, reste à déterminer la capitale francophone qui accueillera Nicolas Sarkozy.
Deux « options privilégiées » sont à l’étude : Dakar tout d’abord (le président Abdoulaye Wade était attendu à l’Élysée le 11 juin, occasion de valider ou non cette première hypothèse) et Kinshasa. Cette dernière option présente deux avantages : la RD Congo est un très grand pays francophone au sein duquel la communauté internationale s’est lourdement investie et dont le président a été « démocratiquement élu ». Et il est toujours possible de faire coup double en traversant le fleuve pour aller serrer la main du Congolais Denis Sassou Nguesso, pilier de l’ex-« Françafrique ».
Un moment avancée à titre de « coup » médiatique et de rupture avec les années Chirac, une escale à Abidjan semble très peu probable. « Prématuré », dit-on à l’Élysée, où l’on relève que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a, pour la même raison, renoncé pour l’instant à se rendre en Côte d’Ivoire. Reste qu’avec un Sarkozy déterminé à surprendre, rien n’est jamais tout à fait à exclure. D’autant que, de Bongo Ondimba au roi Mohammed VI, ils sont quelques-uns à estimer que le successeur de Jacques Chirac leur doit sa première visite africaine

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