[Série] La garance, la plante vivace des teinturiers (4/4)

« Teintures naturelles » (4/4) – Les techniques de coloration naturelle utilisées pour embellir les tapis ne sont souvent plus que des appellations. Le point sur la teinture sur laine.

Dans la kasbah de Tighmert, à Guelmim (région de Goulimine), au Maroc. © NICOLAS THIBAUT/AFP

Dans la kasbah de Tighmert, à Guelmim (région de Goulimine), au Maroc. © NICOLAS THIBAUT/AFP

eva sauphie

Publié le 31 juillet 2021 Lecture : 3 minutes.

Aux côtés des très épurés Beni Ouarain, des tapis rouges chatoyants historiquement associés aux Zayanes, tribu du Moyen Atlas. Ceux-ci auraient longtemps été teints à partir d’extraits de Rubia laevis et de Rubia peregrina, deux variétés endémiques de garance cultivées au Maroc et dans les oasis sahariennes. Si le savoir-faire des tisseuses a été préservé, le procédé tinctorial traditionnel a, peu à peu, été délaissé au profit de méthodes plus rapides et moins coûteuses.

Tout le monde revendique le label naturel sous prétexte que trois gouttes de henné ont été ajoutées à la teinture

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