[Tribune] Niger : enrayer la violence dans le Tillabéri 

Pour endiguer le fléau extrémiste dans cette partie du Niger où les islamistes exploitent les tensions interethniques, l’État doit y restaurer sa légitimité. À défaut, les attaques et les contre-attaques risquent de se répéter.

Réunion des habitants de Zibane-Koira Zéno, dans la région de Tillabéri, après l’attaque d’hommes armés dans leur village, le 8 mai 2020. © BOUREIMA HAMA/AFP

Réunion des habitants de Zibane-Koira Zéno, dans la région de Tillabéri, après l’attaque d’hommes armés dans leur village, le 8 mai 2020. © BOUREIMA HAMA/AFP

Rida Lyammouri © DR
  • Rida Lyammouri

    Spécialiste du Sahel basé à Washington, chercheur associé à l’Institut Clingendael, Senior Fellow du think tank marocain Policy Center for the New South.

Publié le 7 mai 2021 Lecture : 5 minutes.

Les drames se succèdent dans le Tillabéri, au cœur de la région nigérienne du Liptako-Gourma, aux frontières du Mali et du Burkina Faso. Le 2 janvier 2021, une centaine de civils ont été massacrés dans deux villages par un groupe armé, soupçonné d’appartenir à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Depuis, au moins trois autres massacres à caractère ethnique ont fait près de 220 morts.

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