Tchad : de nouveaux détails sur les circonstances de la mort d’Idriss Déby

Si le décès du maréchal continue d’alimenter la rumeur, « Jeune Afrique » est en mesure de fournir de nouveaux détails sur les dernières heures de l’ancien président, tué sur le front le 18 avril dernier.

Des soldats tchadiens portent le cercueil du défunt président tchadien Idriss Deby lors des funérailles nationales à N’Djamena, Tchad, le 23 avril 2021. © Christophe Petit Tesson/AP/SIPA

Des soldats tchadiens portent le cercueil du défunt président tchadien Idriss Deby lors des funérailles nationales à N’Djamena, Tchad, le 23 avril 2021. © Christophe Petit Tesson/AP/SIPA

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 7 mai 2021 Lecture : 5 minutes.

Le décès d’Idriss Déby Itno a surpris tout le monde, des rues stupéfaites de N’Djamena aux plus hauts sommets des États africains, dans l’atmosphère parfois complotiste des palais. Depuis trois semaines, une seule et même question alimente toutes les conversations, d’un président africain à un autre. Deux chefs d’État de la Communauté des États économiques d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) font régulièrement part de leur étonnement, en privé, sur les circonstances de la mort d’Idriss Déby Itno. Un troisième chef, d’Afrique centrale cette fois, n’est pas moins circonspect. Tous s’interrogent : comment le maréchal du Tchad a-t-il pu succomber à des blessures reçues au front, face à des rebelles ?

Cette même question a été ces derniers jours au cœur de la mission d’information que vient de conduire l’Union africaine (UA) à N’Djamena, sous la houlette du Conseil de paix et de sécurité, dirigé par le Nigérian Bankole Adeoye et l’ambassadeur djiboutien Mohamed Idriss Farah.

Selon nos informations, la version livrée par les autorités tchadiennes à leurs interlocuteurs n’a pas changé : le maréchal tchadien est décédé des suites d’une blessure reçue dans des combats. Selon nos sources, ce déroulé des événements a été donné aux nombreux diplomates, de l’UA et de l’ONU notamment, qui ont rencontré à plusieurs reprises Mahamat Idriss Déby, chef du Conseil militaire de transition et fils du défunt.

Un récit que Jeune Afrique avait été, dès le 20 avril, en mesure d’étayer, et sur lequel nous apportons de nouveaux détails.

Blessé par balle, en compagnie de son aide de camp

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Tchad : contre Idriss Déby, des rébellions en série

Contenus partenaires