Inquiétudes au Haut Conseil à la coopération

Publié le 11 juin 2007 Lecture : 1 minute.

C’est un avis conforme à sa tradition « humaniste dans l’approche du développement » mais aussi une demande d’éclaircissement quant à la cohérence, notamment institutionnelle, de la politique française d’aide au développement que le Haut Conseil à la coopération internationale (HCCI) adressera, le 21 juin, au président Nicolas Sarkozy.
Si le nouvel occupant de l’Élysée s’est engagé à une meilleure efficacité sur cette question dans une lettre au Haut Conseil, le 29 mai, on ne peut pas dire que les premiers signaux qu’il a envoyés plaident en faveur de cet engagement. En plus d’un superministère de l’Immigration et du Codéveloppement, la France devrait disposer d’un secrétariat d’État chargé du Développement et de la Francophonie rattaché au ministère des Affaires étrangères auxquels doivent s’ajouter l’Agence française de développement (AFD), ainsi que le HCCI lui-même, sans compter d’autres ministères techniques qui, comme l’Éducation ou l’Agriculture, ont la faculté de piloter des programmes de coopération.
Une demande de clarification sur la forme donc, mais aussi sur le fond. « Le codéveloppement n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais il ne peut résumer à lui seul une politique de développement. Il doit en être l’une des composantes », précise-t-on au Haut Conseil.

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