Bon anniversaire !

Publié le 11 juin 2007 Lecture : 2 minutes.

Professionnels et décideurs des télécommunications ont rendez-vous à Dakar les 19 et 20 juin pour l’édition Afrique de l’Ouest des Congrès GSM>3G. Se tenant une fois par an à l’échelle internationale et déclinées ensuite dans les grandes régions du monde, ces rencontres de haut niveau réunissent les opérateurs et leurs fournisseurs d’équipements (téléphones, réseaux et satellites) et leur permettent de faire le point sur l’évolution de la technologie. Pour la société organisatrice, Informa Telecoms & Media, l’Afrique de l’Ouest au sens large (de la Mauritanie au Nigeria) revêt une importance particulière cette année. Ses analystes estiment en effet que le marché nigérian deviendra le premier du continent, avec quelque 40 millions d’utilisateurs de GSM, passant devant l’Afrique du Sud. Les marchés ouest-africains ont achevé 2006 avec un total de 49,33 millions d’utilisateurs de GSM, en hausse de 58 % en un an (46 % pour l’ensemble du continent), et devraient atteindre la barre des 100 millions à l’horizon 2011.

À nous qui avons suivi attentivement ces évolutions depuis le début, le rendez-vous de Dakar fournit une belle occasion de vérifier si l’avènement du téléphone mobile représente quelque progrès pour l’Afrique. Le moment est d’autant mieux choisi qu’il correspond à une période symbolique de dix années. C’est en effet en 1997 que l’opérateur sénégalais Sonatel inaugurait son réseau GSM. Au même moment partout ailleurs, la libéralisation des télécoms entrait en action, marquée par la création d’entités comme Tunisie Télécom (en 1997) ou Maroc Télécom (un an plus tard), suivie de l’entrée en lice de concurrents dans tous les pays. On connaît la suite : partis d’un téléphone pour cent ou deux cents, nous voilà à 20 % dans l’ensemble, avec des pointes à plus de 60 % en Afrique du Nord ou encore 30 % en Mauritanie et 25 % au Sénégal. Les outils se multipliant, les relations entre les personnes se sont profondément modifiées, comme l’évoque ce dossier. Mais au total, c’est le fonctionnement d’une portion non négligeable de l’économie africaine qui s’est transformé en profondeur. Tel est le grand enseignement de l’enquête que nous avons menée. Vous en souhaitant bonne lecture, ainsi qu’aux congressistes de Dakar, je n’oublie pas de mettre au bas de la copie, comme le faisait autrefois mon instituteur : « Peut mieux faire. »

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