Onze électeurs africains
Les cardinaux subsahariens membres du Sacré Collège sont au nombre de onze. Ils occupent tous des fonctions au sein de l’un des différents Conseils de la Curie. Et tous ont été proclamés par Jean-Paul II.
Publié le 11 avril 2005 Lecture : 2 minutes.
– Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, Francis Arinze (Nigeria) est considéré comme le numéro quatre dans la hiérarchie curiale. Né en 1932, ordonné en 1958, évêque en 1965, il est nommé archevêque d’Onitsha deux ans plus tard. Il le restera jusqu’en 1985, date à laquelle il est proclamé cardinal et appelé à Rome pour présider le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Il occupera ce poste jusqu’en octobre 2002.
– Christian Wiyghan Tumi (Cameroun) est né en 1930. Ordonné prêtre en 1966, il est archevêque de Douala depuis 1991. Engagé dans différentes uvres cuméniques, il est très estimé des protestants camerounais. Évêque de Yagoua en 1980, archevêque coadjuteur de Garoua en 1984, il a présidé la Conférence nationale épiscopale entre 1985 et 1991. Il a été proclamé cardinal lors du consistoire du 28 juin 1988.
– Frédéric Etsou-Nzabi-Bamungwabi (RD Congo) est archevêque de Kinshasa depuis 1990. Il est le second cardinal de l’histoire de son pays. Né en 1930, il a été ordonné en 1958. Remarqué par ses supérieurs pour ses qualités évangélisatrices, il est envoyé en Europe pour parfaire ses études, qu’il achève en 1968. Il retourne ensuite dans son pays, où il occupe diverses fonctions auprès de feu le cardinal Malula. Depuis juillet 2000, il préside la Conférence épiscopale de RDC. Il a été proclamé cardinal lors du consistoire du 28 juin 1991.
– Né en 1926, Bernard Agré (Côte d’Ivoire) est prêtre depuis 1953. Évêque du nouveau diocèse de Yamoussoukro en 1992, il est nommé archevêque d’Abidjan deux ans plus tard. Entre 1985 et 1991, il préside la Conférence épiscopale de l’Afrique de l’Ouest et dirige toujours le Comité épiscopal panafricain pour les communications sociales. Il est par ailleurs membre du Comité du grand Jubilé de l’an 2000.
– Archevêque d’Antananarivo, Armand Gaétan Razafindratandra (Madagascar) est né en 1925 dans une très ancienne famille chrétienne. Ordonné en 1954, après des études complémentaires en France, il dirige pendant dix ans le Centre national de formation catéchétique, puis devient recteur du petit séminaire de Faliarivo et directeur du grand séminaire d’Ambatoroka. Évêque en 1978, archevêque en 1994, il a été proclamé cardinal lors du consistoire de 1994.
– Wilfried Fox Napier (Afrique du Sud) est archevêque de Durban depuis 1992. Né en 1941, il a été ordonné en 1970, à la fin de ses études à l’université catholique de Louvain
(Belgique), puis nommé évêque en 1980. Il a activement participé aux négociations qui ont conduit à la chute de l’apartheid. Il a été proclamé cardinal lors du consistoire du 21 février 2001.
– Archevêque de Lagos, Anthony Olubunmi Okogie (Nigeria) est né en 1936. Ordonné en 1966, il devient évêque en 1971 et archevêque deux ans plus tard. Il préside l’influente Association des chrétiens du Nigeria. Proclamé cardinal lors du consistoire du 21 octobre 2003.
– Emmanuel Wamala (Ouganda), l’archevêque de Kampala, est né en 1926 dans une famille de dix enfants. Ordonné en 1957, à Rome, il sera nommé chapelain par Paul VI, en 1977. Évêque en 1981, il est archevêque en 1990 et cardinal en 1994.
– Gabriel Zubeir Wako (Soudan), l’archevêque de Khartoum depuis 1981, est né en 1941. Ordonné en 1963, il est nommé évêque en 1975. Proclamé cardinal lors du consistoire du 21 octobre 2003.
– Peter Kodwo Appiah Turkson (Ghana) est né en 1948 et a été ordonné en 1975. Depuis 1993, il est l’archevêque de Cape Coast, à l’ouest d’Accra, sans jamais avoir été évêque.
Cardinal en octobre 2003.
– Né en 1944, Polycarpe Pengo (Tanzanie) est l’archevêque de Dar es-Salaam depuis 1992. Ordonné prêtre en 1971, il est nommé évêque en 1984. Cardinal depuis le 21 février 1998.
