Maputo la métisse

Une centaine de photos pour découvrir une des villes les plus séduisantes de l’Afrique australe.

Publié le 11 avril 2005 Lecture : 1 minute.

« Quand le métal jaune créait Johannesburg, une ville a été conçue à l’embouchure du fleuve Maputu, née des amours de la vapeur et du charbon. » C’était à la fin du XIXe siècle. Le port de Lourenço Marques commençait son expansion et la ville se bâtissait sous l’influence des voyageurs du monde entier. Plus d’un siècle plus tard, c’est de l’amour de deux auteurs et d’un photographe pour celle qui est devenue Maputo, la capitale mozambicaine, qu’est né cet ouvrage.
Une centaine de clichés de la cité contemporaine pris par Luis Basto, photographe mozambicain, font découvrir au lecteur une ville vivante, qui ne veut pas oublier son passé. Au travers de portraits de ses habitants, la « Manhattan de l’Afrique » se dévoile et laisse filtrer un peu de ce mystère qui en fait l’une des cités plus séduisantes d’Afrique australe. Pascal Letellier, voyageur au long cours, et Jordane Bertrand, journaliste, ont rencontré José et Julio, les coiffeurs, Marcelino Dos Santos, le fondateur du Frelimo, Rui et Amélia, les jeunes amoureux, Orlando, le célèbre marionnettiste que tout passant finira par rencontrer dans les rues de la ville, ou encore Claudia Constance, l’étoile montante de la TVM, la télé nationale. Les textes impressionnistes qui traversent le livre et racontent la ville – de l’activité portuaire matinale jusqu’à la nuit métisse où la bière se mélange au vin de palme – laissent au lecteur le sentiment envoûtant qu’à Maputo il faut aller. Ou retourner.

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