Erdogan au naturel
Lors de sa visite à Tunis, du 28 au 30 mars (voir p. 81), Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc, a visité le musée du Bardo. Peu sensible aux arts, il avait peine à cacher son ennui et n’est sorti de sa torpeur que pour demander au directeur du musée la signification de symboles astrologiques figurant sur une mosaïque. « C’est un peu court », a-t-il lancé à son entourage, apparemment peu satisfait de l’explication. À la sortie, ce bateleur d’estrade s’est senti revivre : une petite foule était massée devant le musée. Avisant un groupe de touristes italiens, il les a salués par un retentissant « Berlusconi ! ». Devant les protestations de ces derniers, manifestement hostiles au président du Conseil, Erdogan s’est écrié : « Mais… cela ne se fait pas ! Berlusconi est mon ami… »
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