Tchad : comment N’Djamena a échappé aux sanctions de l’UA

L’Union africaine a décidé de ne pas prendre de sanctions contre le Tchad, dont les autorités de la transition restent toutefois sous surveillance. Une première victoire pour Mahamat Idriss Déby et son frère, Abdelkerim, très actifs sur le plan diplomatique.

Mahamat Idriss Déby (au centre) et Muhammadu Buhari (droite), le 14 mai 2021 à N’Djamena. © Sunday Aghaeze/AP/SIPA

Mahamat Idriss Déby (au centre) et Muhammadu Buhari (droite), le 14 mai 2021 à N’Djamena. © Sunday Aghaeze/AP/SIPA

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 17 mai 2021 Lecture : 3 minutes.

L’examen de la situation tchadienne a pris plus de temps que prévu, mais le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine a finalement décidé, le 14 mai, de ne pas prononcer de sanctions à l’encontre de N’Djamena et des nouvelles autorités dirigées par le général Mahamat Idriss Déby. Depuis l’instauration de la transition militaire à la suite du décès du président Idriss Déby Itno, celles-ci étaient en effet menacées de suspension.

Selon nos informations, le débat a fait rage au sein du CPS entre les anglophones et les francophones. Les premiers, notamment les pays d’Afrique australe (Lesotho, Malawi), étaient favorables à des sanctions en application des textes de l’UA, et ils ont d’abord bénéficié d’un soutien tacite de l’Algérie (représentant l’Afrique du Nord au côté de l’Égypte). Mais les francophones d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Bénin) et d’Afrique centrale (notamment le Burundi) ont plaidé pour la clémence.

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