Mines : « La conjoncture restera porteuse en 2014 »
2013 a été une année contrastée pour le secteur minier. Philippe Chalmin, directeur du rapport « Cyclope », revient pour « Jeune Afrique » sur les perspectives du secteur pour l’année à venir.
Les résultats que viennent de publier les grands groupes miniers confirment que 2013 a été une année contrastée pour le secteur. À l’exception de l’aluminium (où tous les acteurs ont perdu de l’argent), du charbon ou encore du nickel, pour lesquels l’exercice écoulé a été très dur, le fer, le cuivre, le plomb et le zinc sont restés à des niveaux satisfaisants. Et la conjoncture devrait rester porteuse en 2014 avec des cours qui fluctueront significativement mais qui, globalement, se maintiendront à des niveaux élevés.
Rapprochements
Même si la grande période de fusions et acquisitions est déjà passée (en 2013, il n’y a eu, dans l’ensemble de l’industrie, qu’une seule fusion, celle de Glencore avec Xstrata), on pourrait assister cette année à quelques mouvements de rapprochement ou d’acquisition. Quand la logique des mines s’étend à long terme (il faut entre quinze et vingt ans pour développer un gisement), celle des actionnaires de ces compagnies demeure le profit à court terme. Les fusions et acquisitions sont un bon moyen pour y parvenir plus rapidement.
Cependant, les grands projets resteront en Australie, en Amérique latine, au Canada, ou encore en Russie. Il n’est pas certain que les opérateurs se pressent en Afrique. D’abord parce qu’ils ont pour la plupart réduit significativement leur budget de recherche et développement.
Ensuite parce qu’il y a encore sur le continent une grande instabilité politique, et surtout juridique. Il n’y a qu’à voir le nombre de pays du continent qui révisent leur code minier.
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