Une escale de trois heures à Cotonou

Publié le 11 février 2008 Lecture : 1 minute.

Au cours de leurs précédentes tournées africaines, Bill Clinton et George W. Bush avaient pris soin de faire étape dans une ancienne colonie française, le Sénégal dans les deux cas. Un signe d’ouverture sur le monde non anglophone, mais aussi un moyen d’étendre la zone d’influence américaine. Cette fois-ci, c’est le tour du Bénin, où le locataire de la Maison Blanche entame sa tournée africaine. D’après un conseiller à la présidence à Cotonou, la halte sera brève : deux heures trente, trois tout au plus. Une visite de courtoisie plus symbolique qu’économique donc.
Dirigé par un chef d’État fraîchement élu (le 19 mars 2006), qui incarne une nouvelle génération d’hommes politiques africains, moins idéologues que pragmatiques (Boni Yayi est un économiste, il a été à la tête de la Banque ouest-africaine de développement pendant dix ans), assez bon élève pour bénéficier du programme d’aide Millenium Challenge Corporation (MCC), le petit Bénin, paisible et discipliné, incarne l’Afrique que Bush aime tout particulièrement. Sans compter que ce dernier partage avec son homologue béninois une même conviction religieuse : tous deux appartiennent à une Église évangélique.

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