Les relations Maroc-Israël à l’épreuve des bombardements à Gaza
Normalisation ou pas, le royaume fait bloc face aux agissements de l’État hébreu à Jérusalem et à Gaza. Et exprime sa solidarité avec les Palestiniens jusqu’au plus haut sommet de l’État.
Malgré la reprise des relations entre Rabat et Tel-Aviv en décembre dernier, parfois interprétée comme une normalisation sans conditions entre le royaume et l’État hébreu, le Maroc a réagi aux récents agissements d’Israël contre les habitants de Jérusalem et Gaza, à travers plusieurs canaux : diplomatique, gouvernemental, patronal, humanitaire et populaire.
Premier à s’exprimer : le gouvernement, par la voix de son chef, Saâd-Eddine El Othmani. Dès les premiers heurts survenus sur l’esplanade de la Grande Mosquée Al-Aqsa à Jérusalem à la suite des expulsions de familles palestiniennes dans le quartier Sheikh Jarrah, le Chef de l’Exécutif a réagi par un poste sur Twitter où il a dénoncé fermement « les violations commises par l’État hébreu, qui portent atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien et à son aspiration à la liberté et à l’indépendance ».
Par ailleurs, interrogé ce dimanche 16 mai sur la chaîne Al Jazeera, El Othmani a réitéré la position officielle du royaume, qui « rejette catégoriquement toutes les violations affectant le statut juridique de la mosquée Al-Aqsa et d’Al-Qods acharif », et affirmant que « le Maroc place la question palestinienne et Al-Qods acharif en tête de ses préoccupations et au même rang que sa cause nationale ».
Solidarité avec le peuple palestinien
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