Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Publié le 11 février 2008 Lecture : 1 minute.

Le processus de désignation des candidats à l’élection présidentielle du mois de novembre est extraordinairement complexe et, surtout, varie du tout au tout d’un parti et d’un État à l’autre.
Les élections primaires (certaines dites « ouvertes », d’autres « semi-ouvertes ») et les caucus organisés dans chaque État depuis le 3 janvier permettent de désigner les délégués (4 049 chez les démocrates, 2 380 chez les républicains) aux conventions nationales des deux partis.
Dans chaque État, les candidats démocrates se voient attribuer un nombre de délégués proportionnel à celui des suffrages recueillis. Cela signifie qu’il est possible d’obtenir davantage de délégués en terminant deuxième dans un grand État que premier dans un petit. Chez les républicains, en revanche, le vainqueur rafle l’intégralité de la mise, sauf dans une poignée d’États où la proportionnelle est appliquée.
Les dernières primaires auront lieu le 3 juin au Nouveau-Mexique, dans le Montana et le Dakota du Sud.
Outre les délégués, il existe des « super-délégués », tous élus ou responsables locaux. On en recense 796 chez les démocrates et 133 chez les républicains.
Les démocrates tiendront leur convention nationale du 25 au 28 août à Denver (Colorado). Les républicains la leur du 1er au 4 septembre à Minneapolis-Saint-Paul (Minnesota).
Les délégués sont censés voter pour tel ou tel candidat conformément au mandat qu’ils ont reçu, mais ce n’est pas une obligation absolue (il y a déjà eu des infractions). En revanche, les super-délégués sont totalement libres de leur vote. En cas de scrutin très serré – comme celui qui s’annonce chez les démocrates -, ce sont eux qui font la décision.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires