Pour en finir avec la contrebande

Publié le 11 février 2008 Lecture : 1 minute.

L’autorisation donnée en juin 2007 à quatre pays d’Afrique australe (Afrique du Sud, Botswana, Zimbabwe et Namibie) d’écouler une partie de leurs importants stocks d’ivoire n’en finit pas de susciter des remous.
Les 6 et 7 février, à Bamako, dix-sept pays africains ont décidé de regrouper leurs forces pour lutter plus efficacement contre le braconnage et la contrebande. « Toute décision favorisant la reprise du commerce de l’ivoire entraîne inéluctablement celle de ces deux fléaux », explique Bernard Derty, le représentant français auprès du Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw), qui est à l’origine de la rencontre de Bamako.
L’enjeu est crucial pour la survie des grands pachydermes. L’Afrique comptait 1,3 million d’individus dans les années 1970, contre 450 000 aujourd’hui. « Dans le monde entier, on n’en recense plus que 500 000, soit une chute de plus de 60 % en trente ans », dénonce Derty.
Concrètement, cette nouvelle coalition emmenée par le Kenya et le Mali devrait permettre aux Africains de peser davantage dans le débat en cours depuis plusieurs années sur l’éventualité d’une interdiction totale et définitive du commerce de l’ivoire, notamment au sein de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (Cites).

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