Algérie : startup.dz, fonds de soutien… Yacine Oualid a-t-il visé juste ?
Dynamique, le jeune ministre algérien a posé les conditions préalables à la création de start-up. Mais pour certains acteurs du secteur, les vrais problèmes demeurent.
Un an après sa prise de poste, il fait toujours figure d’ovni dans la sphère politique algérienne. À 27 ans, Yacine Oualid, ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-up a tenu ses promesses formulées dès sa prise de fonctions en janvier 2020 : mettre en place les conditions nécessaires au développement rapide d’un tissu d’entreprises technologiques dans tout le pays.
C’est le ministre qui a le plus fait pour l’Algérie depuis très longtemps
Un agenda respecté
En douze mois, l’ex-patron d’une société d’hébergement numérique, a mis en place un cadre réglementaire et fiscal en faveur des jeunes pousses (exonération de plusieurs taxes pendant quatre ans, baisse des droits de douanes et de la TVA). Celui-ci a été acté dans la loi de Finances votée à la fin de décembre 2020. En parallèle, un Fonds de soutien aux start-up doté d’une dizaine de millions d’euros a été créé, couplé à la création d’un Haut conseil à l’innovation chargé de labéliser les start-up et les incubateurs susceptibles de bénéficier des fonds.
« C’est le ministre qui a le plus fait pour l’Algérie depuis très longtemps », assure Kamel Haddar, investisseur et entrepreneur bien connu de l’écosystème algérois, également patron de Temtem One (VTC et mobilité) et de iMadrassa (cours en ligne). Ce dernier se félicite également de pouvoir désormais récupérer l’argent de ses prestations en France en euros, ce qui n’était pas le cas avant l’intervention de Yacine Oualid auprès de la Banque centrale.
Les start-up matures dans un angle mort
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