65 millions d’euros de déficit en 2006
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Des pertes consolidées de 65 millions d’euros en 2006 pour un chiffre d’affaires de 303 millions, deux hypothèques bancaires de 25 millions d’euros sur l’immeuble parisien de la rue Monceau pour un bien estimé entre 35 à 40 millions d’euros, et des filiales au bord de la cessation de paiement : Dagris n’est pas en bonne santé. La faute à la conjoncture, certainement. « 2006 a été la pire des années et nous avons dû provisionner nos risques », explique le futur ex-président Gilles Peltier. « Nous assistons à un retour de cycle avec des prix à la hausse. Les mécanismes de lissage (NDLR : pour atténuer les effets de la volatilité des cours mondiaux) commencent à être mis en place. En 2007, les pertes n’auront rien de comparable », conclut-il. Des erreurs ont été commises, sans doute. La filiale burkinabè Socoma, rachetée en 2004, dispose par exemple d’une capacité d’égrenage de 100 000 tonnes pour une production de 30 000 tonnes. Quant à l’activité trading de la filiale Copaco, elle n’est pas optimale, selon un spécialiste. « Le redressement du groupe passe par une recapitalisation des filiales mais cela va prendre plusieurs années », estime un financier. Outre les 51 % cédés, l’État français a transféré 15 % de ses parts à l’Agence française de développement (AFD). Ce portage provisoire doit aboutir à l’entrée d’intérêts africains dans le capital. On parle déjà de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
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