Algérie : récit d’une nuit de terreur à Bordj Badji Mokhtar
Neuf enseignantes ont été séquestrées, victimes de coups et, vraisemblablement, de violences sexuelles dans le logement de fonction qu’elles occupent dans une commune de l’extrême-sud de l’Algérie. La justice a ouvert une enquête sur cette agression qui provoque une onde de choc dans le pays.
Une nuit de violences et de terreur pendant laquelle elles ont cru ne jamais sortir vivantes. Dans la nuit du lundi au mardi 17 mai, neuf jeunes enseignantes, dont l’une est mère d’un enfant de deux ans, ont subi des actes de violences alors qu’elles dormaient dans le logement de fonction d’une école de Bordj Badji Mokhtar, une commune située à la frontière du Mali, à 2200 kilomètres au sud d’Alger.
Aussitôt rendue publique, cette agression est relayée sur les réseaux sociaux dont l’effet amplificateur provoque l’indignation de l’opinion. Procès sans appel, châtiments exemplaires allant même jusqu’à la peine capitale, les demandes pour que justice soit faite pour ces femmes témoignent de la colère qui saisit bon nombre de leurs compatriotes.
Aussitôt rendue publique, cette agression est relayée sur les réseaux sociaux dont l’effet amplificateur provoque l’indignation de l’opinion
Les répliques sismiques de ce drame à Bordj Badji Mokhtar ravivent le souvenir d’une autre tragédie aussi barbare dont sont victimes, en juillet 2001, une trentaine de femmes dans un bidonville de Hassi Messaoud, à 850 km au sud d’Alger.
Précédents
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- La justice sénégalaise fait reporter l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, évoquan...
- Une « nouvelle conception de l’autorité » : Mohamed Mhidia, un wali providentiel à...
- Les sextapes de Bello font le buzz au-delà de la Guinée équatoriale
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello