« Doing business au Soudan » : une bonne affaire ?

Engagé depuis deux ans dans une transition démocratique, le Soudan souhaite attirer les investisseurs étrangers dans cinq secteurs phares : infrastructures, agriculture, énergie, mines et télécoms.

Vue du Corinthia Hotel, à Khartoum. © Christopher Michel/Flickr/Licence CC

Vue du Corinthia Hotel, à Khartoum. © Christopher Michel/Flickr/Licence CC

Publié le 25 mai 2021 Lecture : 7 minutes.

« Nous nous occupons de la dette. Il n’y a pas de raison de ne pas investir au Soudan maintenant », a assuré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, lors du Forum des affaires France-Soudan qui s’est tenu à Paris le 17 mai, en présence du Premier ministre Abdallah Hamdok, venu de Khartoum avec une importante délégation de dirigeants et d’entrepreneurs.

Docteur en économie, ancien cadre de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (UNECA), le Premier ministre est arrivé au pouvoir en 2019 après la chute du régime de Omar el-Béchir. Et ce avec la volonté de réformer le Soudan afin de le réintégrer au sein de la communauté internationale et de restaurer une dynamique de croissance soutenable.

Le PIB du pays a chuté de 74,3 milliards à 30,5 milliards de dollars entre 2015 et 2019. Le Soudan se trouve désormais derrière le Kenya, dont la production nationale a crû de moitié sur la même période à 95,5 milliards de dollars.

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