Maroc : Dakhla, vitrine de la diplomatie chérifienne
Portée par un programme de développement mobilisant des milliards de dirhams, Dakhla a connu un véritable essor ces dernières années. Une dynamique qui favorise l’ouverture sur place de représentations étrangères et qui promet d’en faire un hub continental.
« Al Walae », littéralement allégeance. Le nom de l’avenue principale de Dakhla fait clairement référence au pacte entre la monarchie et le peuple marocain, dont la tribu des « Welad Dlim » a toujours peuplé cette région du Sahara, objet d’un des conflits territoriaux les plus vieux au monde.
Sur cette artère principale, une bâtisse détone dans le décor local, jonché de maisons marocaines. Grillages et barbelés sur les murs, caméras de surveillance quadrillant la zone, patrouille de police en faction autour du pâté de maison. Nous sommes en face des locaux de l’antenne de la Société américaine de financement du développement international (DFC), ouverte dans la foulée de la reconnaissance par le président Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara.
Une dizaine de pays africains ont ouvert des consulats dans la ville au cours des deux dernières années
Les portes sont néanmoins fermées, aucun signe de vie à l’intérieur et pas le moindre compatriote de l’oncle Sam dans les parages. « Les Américains s’installeront de manière permanente quand ils construiront, selon leurs propres normes, le consulat américain prévu dans l’accord tripartite entre les États-Unis, Israël et le Maroc », confie un responsable local. Pour le moment, il n’y a de l’activité dans ces locaux que lorsque des délégations américaines sont en déplacement dans la ville. »
Destination diplomatique
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