Bush persiste et signe
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Bien que le calme semble revenir en Côte d’Ivoire, les États-Unis restent méfiants. Le 5 février, Washington a reconduit pour un an le gel des actifs sous juridiction américaine des Ivoiriens Charles Blé Goudé et Eugène Djué, chefs de file des Jeunes patriotes, proches du président Laurent Gbagbo, et de Martin Kouakou Fofié, l’un des responsables des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion). Cette sanction, qui s’accompagnait d’une interdiction de quitter le territoire ivoirien quand elle a été prise pour la première fois par l’ONU, le 7 février 2006, était intervenue au lendemain des attaques visant des installations de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).
Pour Eugène Djué, cette intransigeance de George W. Bush ne pouvait pas plus mal tomber. Deux jours plus tôt, l’Ivoirien avait, en effet, demandé à l’Onuci l’autorisation de se rendre au Ghana afin d’assister à la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) entre l’Égypte et les Éléphants, le 7 février. « Un cas d’extrême urgence » qui justifiait, selon lui, sa présence
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