Affaire Sonko au Sénégal : qui sont les responsables des violences ?
Après les émeutes de mars dernier, le Mouvement de défense de la démocratie (M2D) veut porter plainte contre l’État du Sénégal. Si le gouvernement promet de faire la lumière sur les violences, aucune enquête n’a encore été lancée.
« Rétablir la vérité, toute la vérité » sur les évènements du mois de mars et les circonstances qui ont conduit le Sénégal à s’embraser. Lors d’une conférence de presse mercredi soir, le Mouvement de défense de la démocratie (M2D), collectif créé au lendemain de l’arrestation d’Ousmane Sonko, a déclaré vouloir faire la lumière sur les émeutes qui ont éclaté début mars dans plusieurs villes du pays et coûté la vie à 13 personnes.
À travers son mémorandum de 55 pages, le collectif répond directement à un autre document, établi par la majorité le 8 avril dernier pour défendre sa gestion de la crise et pointer la responsabilité d’Ousmane Sonko dans les violences. Une vérité « partiale et partielle », critique aujourd’hui l’opposition, qui évoque des « récits tronqués » et des « occultations volontaires » de la part du gouvernement.
« Notre premier objectif est d’informer et de rétablir les faits, en nous basant notamment sur les témoignages des manifestants et des familles de victimes », affirme Cheikh Tidiane Dièye, coordinateur du mouvement. Dans son rapport, « destiné à la fois aux Sénégalais et à la communauté internationale », le M2D revient en détail sur les accusations qui pèsent sur Ousmane Sonko, et pour lesquelles une instruction judiciaire est en cours.
Une « répression aveugle » ?
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