Mali : les dessous du bras de fer entre Assimi Goïta et la Cedeao

Alors que la mission de la Cedeao espérait encore sauver sa tête, le président Bah N’Daw a démissionné le 26 mai. Pressions d’Assimi Goïta, bras de fer entre les militaires et Goodluck Jonathan… Récit exclusif d’une journée épique.

Assimi Goïta, vice-président de la transition, et Bah N’Daw, le président, le 24 septembre 2020, à l’issue d’une rencontre avec une délégation de la Cedeao. © REUTERS/Amadou Keita

Assimi Goïta, vice-président de la transition, et Bah N’Daw, le président, le 24 septembre 2020, à l’issue d’une rencontre avec une délégation de la Cedeao. © REUTERS/Amadou Keita

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Publié le 27 mai 2021 Lecture : 4 minutes.

Mardi 25 mai, alors que l’avion de Goodluck Jonathan, médiateur de la Cedeao pour le Mali, se pose à Bamako, Bah N’Daw est encore président de la transition et Moctar Ouane, Premier ministre. Les deux hommes se trouvent depuis la veille au camp de Kati, sous la surveillance des hommes du colonel Assimi Goïta, le vice-président de la transition et patron de la junte qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) en août dernier.

L’ancien président nigérian et sa délégation (composée de Jean-Claude Brou, le président de la Commission de la Cedeao, le général Francis Béhanzin, commissaire au département Affaires politiques, paix et sécurité, et Shirley Ayorkor Botchway, ministre ghanéenne des Affaires étrangères) ne sont guère optimistes mais, officiellement, ils espèrent toujours obtenir le rétablissement de N’Daw et Ouane dans leurs fonctions. En sus, évidemment, de leur libération.

Bras de fer avec Assimi Goïta

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