Les infirmières et le nucléaire

Publié le 10 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

Alors que le président français Nicolas Sarkozy a toujours affirmé que la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien, le 24 juillet 2007, n’avait pas fait l’objet de contreparties, Marc Pierini, l’ancien représentant de l’Union européenne en Libye, a donné une version bien différente des événements. Le 6 décembre, lors d’une audition de la commission française d’enquête parlementaire, il a déclaré que la revendication libyenne d’obtenir du gouvernement britannique la libération d’Abdel Basset Ali al-Megrahi (emprisonné en Écosse pour sa participation à l’attentat de Lockerbie en 1988) « ne pouvant aboutir », Tripoli avait « regardé ailleurs ». Et d’ajouter que « l’élément décisif a été la disponibilité de la France à se prêter à une discussion sur les armements et le nucléaire ». Des déclarations bien peu commentées à Paris où, il est vrai, le « Guide » de la Jamahiriya est attendu en visite officielle du 10 au 13 décembre.

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