Mali : vers une rupture des canaux financiers avec Bamako ?

Si l’heure est encore aux pourparlers, les institutions régionales disposent de puissants instruments capables d’asphyxier économiquement le régime et le pays. Vont-ils y recourir ?

Le colonel Assimi Goïta, au ministère de la Défense à Bamako, le 22 août 2020. © AP/Sipa

Le colonel Assimi Goïta, au ministère de la Défense à Bamako, le 22 août 2020. © AP/Sipa

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Publié le 28 mai 2021 Lecture : 2 minutes.

Pour le moment, la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) maintient ses agences ouvertes au Mali, facilitant ainsi les opérations de refinancement du secteur financier. Mais jusqu’à quand ?

Une réunion prochaine des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devrait décider du sort réservé aux nouveaux maîtres de Bamako. Des sanctions ciblées contre des personnalités de la junte militaire ne sont pas exclues.

« Le président ghanéen Nana Akufo [président en exercice de la Cedeao] s’est rendu à Abuja le 27 mai. Les chefs d’État se concertent et un sommet extraordinaire de la Cedeao est prévu pour examiner la situation au Mali », explique à Jeune Afrique, l’entourage d’un président ouest-africain. Selon nos informations, cette réunion est prévue le 30 mai à Accra.

Bien s’informer, mieux décider

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