Elyazghi, Achaari et le poids des mots

Publié le 10 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

Lors de la réunion, le 1er décembre, du bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), c’est Mohamed Achaari qui a trouvé les mots justes pour convaincre le premier secrétaire Mohamed Elyazghi de démissionner et de ne pas attendre d’être limogé par ses camarades (voir pp. 50-51). L’ancien ministre de la Culture lui a lancé avec une certaine émotion : « Je ne peux accepter, au regard de ton passé, que tu sois humilié. » Ébranlé, le leader socialiste a quitté la salle. À son retour, il n’a pas tardé à se ranger à l’opinion générale et a demandé à Achaari de rédiger le texte qui servira de base à la lettre de démission rendue publique deux jours plus tard. Par ailleurs, Abdelouahed Radi a assisté à la réunion suivante du bureau politique le 4 décembre. S’il a dû, en bonne logique, abandonner son poste de premier secrétaire adjoint, il n’a nullement l’intention de se solidariser avec Elyazghi. Devant ses camarades médusés, il a révélé qu’il n’a jamais été associé par celui-ci aux tractations pour la formation du gouvernement.

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