Capitalisme à l’africaine
Publié le 10 décembre 2007 Lecture : 1 minute.
Au moment où paraît ce troisième numéro de la nouvelle formule de J.A., vous trouverez également dans vos kiosques notre dernier hors-série consacré aux 500 premières entreprises d’Afrique. Plus de 6 000 d’entre elles ont été sondées, nous permettant d’établir un palmarès exclusif très complet, mais aussi des classements par secteurs d’activité et par pays. Comme l’an dernier, le cru 2008 reste très marqué par la conjoncture mondiale. En témoigne la place de leader qu’occupe le géant algérien Sonatrach, premier bénéficiaire de la hausse des cours des hydrocarbures. Avec un chiffre d’affaires de 61,3 milliards de dollars, il conforte sa pole position, se plaçant à un niveau comparable à celui de l’avionneur américain Boeing ou de France Télécom. Cette compagnie pétrolière (et gazière) devrait d’ailleurs confirmer ses performances cette année, puisque le prix du brut a poursuivi son ascension en 2007, comme l’illustre l’enquête que nous consacrons dans les pages qui suivent aux conséquences de ce nouveau choc pétrolier sur l’Afrique.
Mais au-delà de l’or noir, la croissance générale de l’activité économique sur le continent donne aux grandes entreprises africaines une surface financière inédite. Et des taux de progression parfois faramineux, non seulement dans le secteur des hydrocarbures, mais aussi dans les mines ou les télécoms. Parallèlement, un nouveau type de managers est en train de voir le jour. Des jeunes patrons qui innovent, qui prennent des risques. Self-made men ou héritiers de groupes familiaux, ils investissent massivement dans les économies locales et contribuent à leur développement. Dans cette nouvelle livraison des « 500 », nous avons choisi de vous présenter cinquante personnalités emblématiques de ce capitalisme à l’africaine, et d’analyser pour vous l’émergence de cette génération d’entrepreneurs à la fois décomplexée et mondialisée. Enfin une bonne raison d’être afro-optimiste !
