BAD : où en est le plan électricité d’Adesina ?
Si l’action de la banque panafricaine a permis d’accélérer l’électrification du continent, elle doit encore mobiliser davantage opérateurs publics et investisseurs privés.
Soutien financier à la plus importante centrale solaire d’Égypte (Kom Ombo), aide à la structuration de projets en vue d’un appel d’offres en Algérie, réalisation de programmes régionaux comme l’initiative « Desert to Power » englobant onze pays du Sahel, lancement de fonds « verts »… Ce sont quelques exemples de l’action de la Banque africaine de développement (BAD) dans le secteur de l’énergie.
À son arrivée à la tête de l’institution en 2015, Akinwumi Adesina, reconduit pour cinq ans en août 2020, a fait de l’électrification du continent l’une des cinq priorités de la banque. « L’électricité, c’est l’équivalent du sang pour l’économie. Cette année, nous croissons de 3,6 % sans électricité ; si nous en disposions, nous afficherions des taux de croissance à deux chiffres ! », avait-il déclaré à Jeune Afrique en 2016. À la fois slogan et feuille de route, ces « high 5 » fixent des objectifs très ambitieux à l’horizon 2025.
Le charbon, c’est le passé. Les énergies renouvelables, l’avenir
Dans le domaine énergétique, il s’agit de contribuer à ajouter 160 GW de capacités électriques, à réaliser 130 millions de raccordements au réseau existant et 75 millions de connexions off-grid tout en apportant des modes de cuisson propres à 130 millions de foyers via une stratégie baptisée « Nouveau pacte pour l’énergie en Afrique » (New Deal for Energy in Africa, NDEA).
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