aux appellations en Afrique de l’Ouest

Publié le 10 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

Les indications géographiques protégées (IGP), qui existent depuis une dizaine d’années, sont reconnues par l’OMC. Elles protègent un terroir ou des savoir-faire locaux très particuliers à la manière d’une marque. L’IGP se dépose auprès d’un organisme public et peut être produite devant un tribunal pour contester une utilisation abusive à condition que l’État ait, au préalable, intégré le statut de l’IGP dans son droit. La filière concernée doit ensuite élaborer des cahiers des charges et définir les modes de production. Ce qui prend entre deux et quatre ans. Quatre pays d’Afrique mettent en place huit IGP pilotes : le Burkina (haricots verts de Sorou, beurre de karité de Numanapuli), le Cameroun (miel blanc Oku, poivre Penja), la Côte d’Ivoire (toile de Korhogo, semoule de manioc attiéké de Grand Lahou) et la Guinée (café Ziama, ananas Maferenyah). Avec l’aide de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), l’AFD et des ministères français (Économie, Affaires étrangères, Agriculture), une mission, dotée d’un budget de 2 millions d’euros, est sur place pour les mettre sur les rails d’ici deux à trois ans.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires