Transferts de la diaspora : du Maroc au Sénégal, quels sont les champions africains de la résilience ?
Alors que la Banque mondiale prédisait une baisse importante des transferts d’argent en 2020, les travailleurs expatriés ont continué à massivement envoyer des fonds vers le continent. Dans certains pays, les effets de la crise sont néanmoins durement ressentis.
Réduction des salaires, suppression des travailleurs étrangers… Les prédictions de la Banque mondiale sur les transferts de fonds de la diaspora en 2020 – année marquée par la pandémie de Covid-19 – n’étaient pas optimistes. Pourtant, les Africains expatriés ont envoyé à destination du continent 83,3 milliards de dollars en 2020 contre 86,2 milliards de dollars en 2019, soit une baisse de -3,4 %.
Le Nigeria sévèrement touché
« La baisse des flux vers l’Afrique subsaharienne est presque entièrement dû au plongeon de près de -28 % des envois destinés au Nigeria » explique la Banque mondiale. En effet, les transferts d’argent vers la première économie africaine ont reculé de 23 à 17 milliards de dollars entre 2019 et 2020. Le Nigeria représente à lui seul plus de 40 % des flux en Afrique subsaharienne (42 milliards en 2020, soit une baisse -12,5 % sur un an).
Cependant, les montants en jeu au Nigeria sont probablement plus importants que les chiffres officiels. En ayant recours aux canaux officieux, en d’autres termes sur le marché noir, les familles nigérianes peuvent en effet obtenir davantage de nairas pour un dollar américain.
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