Tarek Aziz avoue tout (ou presque)
Depuis que les Américains ont accédé à sa demande d’évacuer sa famille vers l’étranger et de la protéger, l’ancien vice-Premier ministre de Saddam Hussein, Tarek Aziz (qui fut l’un des premiers dignitaires du régime déchu à se rendre aux forces d’occupation, le 25 avril dernier) a décidé de se montrer coopératif. Aziz a ainsi raconté à ses geôliers que, persuadé par les Français et les Russes de l’imminence d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU hostile à l’invasion, son ex-patron était convaincu que les premières attaques américaines et britanniques menées à partir du Koweït étaient de simples leurres auxquels il était urgent de ne pas riposter. Quant aux généraux irakiens, ils croyaient tous que Saddam disposait d’armes chimiques, lesquelles devaient être utilisées dès l’arrivée des envahisseurs dans les faubourgs de Bagdad. Last but not least, Tarek Aziz a confirmé l’authenticité de documents saisis dans les différents QG des services de sécurité irakiens sur lesquels figurent la liste des politiciens, hommes d’affaires, journalistes et autres agents d’influence occidentaux et arabes rétribués par le régime baasiste pendant plus de vingt ans. Une liste explosive que les Américains tiennent secrète. Pour l’instant.
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