Sharon indésirable à Ankara
En visite à Moscou au tout début de novembre, le Premier ministre israélien Ariel Sharon se proposait de passer par Ankara sur le chemin du retour. Les autorités turques l’en ont dissuadé, au motif que l’emploi du temps de son homologue, Recep Tayyip Erdogan, était déjà chargé. Les diplomates turcs s’emploient à minimiser l’incident : les relations privilégiées qu’entretiennent Israël et la Turquie depuis l’accord de coopération militaire de 1998 demeurent inchangées, affirment-ils. En réalité, les Israéliens ont modérément apprécié les réserves émises par Ankara sur leur politique en Palestine. L’entretien de matériels militaires américains livrés à la Turquie, qui devait incomber aux Israéliens, n’est plus assuré par ces derniers. Depuis plusieurs semaines, la presse nationaliste turque reproche à Israël de nouer des liens avec les Kurdes d’Irak, en négociant auprès d’eux le rachat de terres abandonnées par quelque 150 000 juifs irakiens sous le régime de Saddam.
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