Principales communautés immigrées

Publié le 7 novembre 2003 Lecture : 1 minute.

On compte 897 000 étrangers en Belgique ; 60 % d’entre eux seraient issus de l’Union européenne. Selon Bonaventure Kagné, spécialiste de l’immigration africaine en Belgique, les autres se répartissent principalement de la manière suivante :
LES MAROCAINS. Cent quarante mille en 1998, ils ne sont plus aujourd’hui « que » 90 000, une grande partie d’entre eux ayant été naturalisés. Les Marocains sont souvent venus au début des années 1960 dans le cadre d’accords bilatéraux. Ils ont été la main-d’oeuvre supplémentaire réclamée par les industriels comme l’avaient été, avant eux, les Polonais et les Italiens.
LES TURCS. Ils étaient environ 60 000 en 2002. Arrivés massivement dans les années 1960 et 1970, ils ont eux aussi constitué une main-d’oeuvre facile pour les grands bassins industriels belges.
LES ASIATIQUES. Un peu plus de 29 000 personnes, venues de Chine pour la plupart. Il n’est plus question, cette fois, d’importation de main-d’oeuvre, mais d’une immigration individualisée.
LES SUBSAHARIENS. Officiellement, 29 000 personnes. Probablement le double si l’on prend en compte celles n’ayant pas d’autorisation de séjour. Les premiers flux migratoires significatifs sont apparus après l’indépendance congolaise : des étudiants, le plus souvent. Dans les années 1980 arrivent les premiers demandeurs d’asile, qui fuient le régime de Mobutu ; le phénomène atteint son paroxysme dans la décennie 1990, après le massacre d’étudiants à Lubumbashi. On dénombrait en 2002 : 13 000 Congolais, 1 900 Camerounais, 1 900 Ghanéens, 1 200 Nigérians ou encore 1 000 Angolais.

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