« Biens mal acquis » : comment Obiang met la pression sur Macron

La Cour de cassation française examine le 16 juin le recours déposé par Teodoro Nguema Obiang Mangue, le vice-président équato-guinéen, contre sa condamnation dans l’affaire des « biens mal acquis ». Voici les dessous d’une bataille en réalité plus diplomatique que juridique.

Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé Teodorín, en mai 2019. © Michele Spatari/AFP

Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé Teodorín, en mai 2019. © Michele Spatari/AFP

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 3 juin 2021 Lecture : 3 minutes.

Le volet juridique de l’affaire des « biens mal acquis » devrait bientôt toucher à sa fin. Condamné en première instance puis en appel à trois ans de prison avec sursis et à 30 millions d’euros d’amende, le vice-président équato-guinéen, Teodoro Nguema Obiang Mangue (dit Teodorín), s’était pourvu en cassation. Ce recours doit être examiné par la Cour de cassation le 16 juin prochain à Paris.

Selon nos sources, le fils du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo est en mauvaise posture. D’après un document dont Jeune Afrique s’est procuré copie, l’avocate générale française Madeleine Mathieu a en effet recommandé, dans ses conclusions transmises à la Cour le 26 avril, de rejeter le recours déposé par le vice-président.

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