…et aussi

Publié le 12 novembre 2003 Lecture : 1 minute.

> Matrix Revolutions, de Larry et Andy Wachowski Le dernier épisode de la trilogie Matrix narrant le combat désespéré de la dernière société humaine contre l’armée des Machines ne surprend guère. Il plaira aux inconditionnels de cette série à prétention « philosophique » devenue véritable phénomène de société. Il décevra les autres, malgré une débauche de moyens dans des scènes de bataille entre des milliers de robots et les vaillants défenseurs des restes de l’humanité. Car le « message » des frères Wachowski, d’un humanisme quelque peu naïf, tout comme leur approche originale de la science-fiction et leur style cinématographique novateur (disparition des limites entre réel et virtuel, entre les plans « réalistes » et les images de synthèse, entre l’humain et le technologique) perdent beaucoup de leur efficacité sur la durée. L’« effet Matrix », à la différence de certains effets comiques, ne gagne rien à la répétition. n (Sorti à Paris le 5 novembre)
> Oasis, de Lee Chang-dong On n’en finit plus d’être ébloui par la qualité du jeune cinéma coréen. L’un de ses meilleurs représentants, par ailleurs ministre de la Culture de la Corée du Sud depuis le début de l’année, nous propose avec Oasis un film plein de tact, sur un sujet difficile : les amours d’un jeune délinquant psychotique et d’une handicapée moteur. Nous pousser à nous interroger subtilement sur la normalité, la loi, les sentiments, la vie en société sans sombrer dans le pathos ou le sordide, il fallait le faire. Cela s’appelle le talent. (Sorti à Paris le 5 novembre)

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