Libye : Vinci, Total, Sanofi… Le marché de la reconstruction aiguise l’appétit des entreprises françaises
L’organisation patronale française, le Medef, veut se repositionner sur les grands contrats. Mais les groupes français accusent un retard sur les firmes turques et italiennes.
L’organisation patronale française Medef (Mouvement des entreprises de France) ne veut pas manquer le coche de la reconstruction du pays en Libye. Alors que le climat des affaires bénéficie d’une embellie depuis la mise en place du gouvernement d’union nationale (GUN) d’intérim en février, le Medef veut rattraper son retard face à l’activisme des groupes étrangers. L’organisation a ainsi organisé une rencontre avec le Premier ministre libyen Abdulhamid al-Dabaiba à l’occasion de sa rencontre avec Emmanuel Macron, le 1er juin à Paris.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, les sociétés françaises sont restées en retrait
Accompagné d’une délégation de haut vol, al-Dabaiba s’est rendu pour quelques heures dans le 7e arrondissement, au siège du Medef. Étaient présents le ministre de l’Économie, Mohamed Hwej, de la Santé, Ali Al Zanati, des Transports, Mohammed Salem Al-Shahoubi, et du Pétrole et du gaz, Mohamed Aoun.
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