Mali : pourquoi le M5 et l’imam Dicko ne sont pas vraiment réconciliés
Le 31 mai, le porte-parole du M5-RFP a présenté ses excuses à Mahmoud Dicko. Une « initiative personnelle » selon de nombreux leaders du mouvement, qui s’en désolidarisent. Explications.
![Mahmoud Dicko à Bamako, en décembre 2017. © Sebastien Rieussec/Hans Lucas/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/06/04/jad20210604-conf-mali-imamdicko.jpg)
Mahmoud Dicko à Bamako, en décembre 2017. © Sebastien Rieussec/Hans Lucas/AFP
Depuis plusieurs mois, les relations étaient tendues entre les membres du M5-RFP et leur ancienne autorité morale, Mahmoud Dicko, accusé par certains d’avoir pris ses distances à leur égard, voire d’être personnellement responsable de leur mise à l’écart de la transition. Mais le 31 mai dernier, une délégation conduite par Jeamille Bittar, porte-parole du mouvement, est venue présenter des excuses au religieux devant les caméras.
Une démarche qui n’a pas été du goût de nombreux cadres du M5. Rapidement, des voix se sont élevées au sein même du mouvement pour se dissocier de cette démarche.
« Le comité stratégique n’a mandaté personne »
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »