Antananarivo mène la danse
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La capitale malgache accueille, du 8 au 15 novembre, la 5e édition des Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’océan Indien. De l’Égypte à l’Afrique du Sud et du Cap-Vert à l’Éthiopie, pas moins de onze compagnies représenteront leur pays dans cette compétition qui s’institutionnalise au fil du temps. C’est la troisième fois que cette manifestation, baptisée Sanga par ses organisateurs malgaches, se tient dans la Grande Île. L’Afrique francophone y sera particulièrement bien représentée, puisque des chorégraphes du Sénégal, du Mali, du Burkina, du Niger et du Tchad ont été sélectionnés sur un total de quatre-vingt-deux candidatures. Les trois lauréats primés se verront offrir une tournée en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Espagne et en Tunisie au premier semestre 2004. Le premier prix bénéficiera, en outre, d’une tournée en Afrique en 2004 ou 2005 en fonction des disponibilités de la compagnie.
Lancées en 1995 à Luanda par l’association Afrique en créations, les Rencontres chorégraphiques visent à promouvoir les échanges entre créateurs européens et africains. Les tournées internationales effectuées par les lauréats des éditions précédentes ont permis à plusieurs troupes de se révéler au grand public. C’est le cas des compagnies Salia Ni Seydou et Kongo Ba Teria du Burkina Faso, Tche Tche et M’Soleh de Côte d’Ivoire, ou encore Rary de Madagascar.
Conçue et financée conjointement par l’Association française d’action artistique (AFAA) et le ministère malgache de la Culture, la compétition est désormais devenue un rendez-vous régulier, mais pas figé. Face à l’essor de la danse contemporaine d’Afrique et de l’océan Indien et après le succès rencontré par Sanga II, les organisateurs ont voulu cette fois-ci orienter les Rencontres vers une formule plus proche d’un festival que d’une simple compétition. Une programmation diversifiée sera présentée en marge du concours contribuant à faire de Sanga III une manifestation populaire. Partout dans Antananarivo, différents lieux accueilleront les créations de chorégraphes hors compétition. Histoire que tout le monde profite de la fête.
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