Anadarko n’est plus à vendre

Publié le 12 novembre 2003 Lecture : 1 minute.

Anadarko Petroleum, premier producteur indépendant de gaz et de pétrole en Amérique du Nord, n’est plus à vendre. Anadarko, très présent en Afrique, notamment au Gabon, est le premier opérateur occidental d’Algérie (gaz naturel). La société de Houston (Texas) a réalisé cette année un chiffre d’affaires global de 1,34 milliard de dollars, en augmentation de 43 %, et a dégagé un bénéfice de 274 millions de dollars. Au troisième trimestre 2003, à la faveur de l’envolée des prix, ses résultats ont progressé de 45 %. Depuis plusieurs mois, la compagnie cherchait un acheteur pour valoriser au maximum les titres des actionnaires. L’offre n’a pas laissé indifférentes les majors du secteur. Quatre ou cinq propositions fermes de reprise ont atterri sur le bureau des administrateurs. Fin septembre, les rumeurs d’une reprise par un consortium formé par l’italien ENI et l’anglo-néerlandais Royal Dutch Shell se sont faites très insistantes, avant d’être démenties. ENI souhaitait reprendre les participations algériennes de la compagnie pour développer des synergies avec ses activités en Afrique du Nord, mais le géant italien n’entendait pas mettre la main sur la totalité du groupe américain. Les dirigeants d’Anadarko ont refusé le principe de la vente par appartements, financièrement moins intéressante, et la transaction ne s’est pas réalisée. Finalement, Robert Allison Jr, le patron de la firme texane, a préféré annoncer qu’il mettait un terme à ses recherches d’un repreneur. La très bonne tenue du marché des hydrocarbures permet selon lui d’envisager sereinement l’avenir. Anadarko va donc rester indépendant et continuer à se développer tant en Amérique (70 % de son chiffre d’affaires) qu’à l’international. Small is beautiful…

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