À propos du droit de réponse

Publié le 10 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Vous avez publié dans votre n° 2333 un « droit de réponse de la République du Sénégal », signé d’un avocat de Versailles, Me Franck Zeitoun. Est-ce une procédure habituelle ? À quoi servait-il de passer par un avocat ? L’avocat lui-même, comment a-t-il procédé pour accomplir la mission ? Savez-vous combien tout cela a-t-il coûté ?

Réponse : Non, la procédure habituelle est un fax ou une lettre (recommandée ou non) au directeur de la publication. En l’occurrence, c’eût été plus simple, meilleur et moins coûteux: nous aurions, bien sûr, publié de la même manière et à la même place. La Présidence de la République du Sénégal a préféré passer par un avocat qui, lui-même (sur instructions ?), nous a envoyé un huissier. Ils ont dû penser que c’était plus contraignant. Encore une fois, ce n’était nullement nécessaire, car Jeune Afrique/l’intelligent a pour doctrine d’appliquer strictement les règles de la presse et sa déontologie, dont le droit de réponse fait partie. Ce n’était pas nécessaire. Mais c’était, assurément, coûteux. Combien ? Cela dépend de l’avocat et de l’huissier : leurs tarifs sont, pour certains, à la tête du client…

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