Lenovo casse les prix

Les PC chinois arrivent en Afrique.

Publié le 10 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Lenovo s’attaque à l’Afrique, en commençant par le Kenya. Le constructeur électronique chinois, qui a repris son activité PC au géant américain IBM, entend ouvrir rapidement un bureau à Nairobi, chargé de réaliser ses premières ventes dès le début de 2006.
Par la suite, il envisage de construire une usine d’assemblage au Kenya, pour desservir les marchés d’Afrique de l’Est, puis une autre au Nigeria. Le groupe chinois tient le raisonnement inverse de ses concurrents comme Dell ou Hewlett-Packard. Eux sont en Afrique parce qu’ils sont partout dans le monde. Et leurs ventes sur le continent, bien qu’elles soient en hausse continue, ne représentent jamais que quelques dixièmes de leurs chiffres d’affaires globaux. Leader chez lui, où il détient 34 % du marché grâce à un réseau de sept cents distributeurs, Lenovo n’avait jamais mis les pieds hors de Chine jusqu’à la conclusion de l’accord avec IBM. Ce dernier lui apporte des débouchés dans les pays occidentaux avec une stratégie haut de gamme : les entreprises de plus de cent salariés. Lenovo entend donc vendre désormais aux entreprises de 0 à 99 salariés, et il estime que c’est en Afrique qu’elles sont en plus grand nombre, de surcroît sous-équipées en ordinateurs… Pour elles, Lenovo a développé un modèle de portable qui se vendra 400 dollars, c’est-à-dire 100 dollars de moins que le moins cher de ses concurrents. Et c’est ce modèle qui se vendra bientôt au Kenya.

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