La solution ICG
Avant de rendre public son deuxième rapport sur la Côte d’Ivoire, l’organisation de défense des droits de l’homme International Crisis Group (ICG) en a communiqué les conclusions et les recommandations à l’Union africaine et à l’ONU. ICG préconise de conserver l’architecture institutionnelle issue des accords de Marcoussis pendant une période de neuf mois, puis d’organiser des élections présidentielle et législatives. Elle est par ailleurs favorable à l’extension des prérogatives du haut représentant de l’ONU pour les élections et à l’augmentation des moyens humains et financiers mis à sa disposition. Autres propositions : la tenue d’une conférence nationale avant février 2006, l’application des sanctions individuelles décidées par l’ONU à la mi-novembre 2004 et la publication du rapport de la commission d’enquête internationale sur les violations des droits de l’homme commises entre septembre 2002 et octobre 2004. Si les élections ne pouvaient se tenir à la date prévue, ICG invite l’UA et l’ONU à dissoudre les institutions et à mettre en place une nouvelle équipe de transition dont les membres seraient choisis parmi les participants à la conférence nationale.
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